Vincent et Serena

Festival Œnovidéo

Résumé

Le 16 juin dernier, le jury du Festival International de films sur la vigne et le vin décernait le prix du meilleur film destiné aux professionnels à La vie sous le bouchon, court-métrage réalisé par Serena Porcher-Carli et Vincent Zanetto, lauréats du laboratoire d’idées de Vin & Société.

 

Le laboratoire d’idées « La Génération Y et le vin »

Le 16 juin dernier, le jury du Festival International de films sur la vigne et le vin décernait le prix du meilleur film destiné aux professionnels à La vie sous le bouchon, court-métrage réalisé par Serena Porcher-Carli et Vincent Zanetto, lauréats du laboratoire d’idées de Vin & Société.

Lancé par Vin & Société en 2017 en partenariat avec La Revue du Vin de France, le laboratoire d’idées « La Génération Y et le vin » a pour but d’explorer en toute liberté, d’année en année, les relations et les représentations que les 18-30 ans entretiennent avec le vin.

L’appel à projets de cette seconde édition (2019), réalisé en partenariat avec l’Ecole Louis Lumière, demandait aux candidats de « proposer un scénario de film explorant « les liens particuliers » – réels, supposés ou imaginaires – qui les relient au vin ».

« Je crois que le vin je le choisis mal »

Serena, photographe et réalisatrice, et Vincent, ingénieur du son, ont co-réalisé ce court-métrage dans lequel ils mettent en parallèle la génération Y, pour laquelle le vin est un monde inconnu et complexe, avec les vignerons, entièrement dévoués à leur travail. Un angle d’approche subtil à travers lequel les différents univers se rapprochent grâce à leur regard.

« Comment je choisis le vin ? Je crois que le vin je le choisis mal ! » réplique un jeune trentenaire. Cette introduction pose les bases : de nombreux jeunes de la génération Y connaissent très peu l’univers vitivinicole.

Lorsqu’on leur demande comment ils choisissent le vin, l’un d’entre eux répond : « tout est dans le design : s’il y a un petit chat ou un hibou sur l’étiquette, ça fait un point bonus. Ensuite, s’il y a un nom à particule, c’est vraiment idéal ! »
Ces réponses qui peuvent paraître cocasses permettent de comprendre la façon dont cette génération se représente le vin et de prendre conscience de la nécessité d’éduquer et de transmettre aux jeunes consommateurs la culture vitivinicole. Une connaissance à même de faire rempart contre les excès.

 


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