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Usages du numérique de la filière vin en 2022

Résumé

Découvrez le 1er baromètre des usages du numérique de la filière vitivinicole

Avec un score moyen de 47 points sur 100, le digital s’est installé dans le quotidien des acteurs du vignoble français, mais de véritables marges de progrès existent.

Vin & Société dévoile les résultats d’un baromètre qui offre un état des lieux de la digitalisation sur l’ensemble des étapes allant de la viticulture à la vente de vin. Ce baromètre permet d’évaluer pour la 1ère fois la maturité digitale des acteurs qui opèrent dans le vignoble français (90% des répondants sont des exploitants viticoles).

 

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Avec une note globale de 47 points sur 100, le digital est bien entré dans le quotidien des acteurs du vignoble français et suscite leur intérêt, même si des zones de progrès et des disparités demeurent sur l’ensemble des étapes mis en avant dans le baromètre (Viticulture à 40pts/100, Equipement & Logistique à 52pts/100, Commercialisation à 48pts/100, Communication à 47pts/100 et Formation à 55pts/100).

Le baromètre permet aussi d’identifier les principaux freins à la digitalisation : manque de temps ou manque de ressources. 

1er résultat marquant de ce baromètre, les acteurs de la filière perçoivent bien ce que le digital peut leur apporter pour remplir trois objectifs : communiquer sur leurs exploitations et leurs vins (75%), vendre leurs vins (58%) et optimiser le travail dans les vignes et au chai (35%).

 

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Le développement de la digitalisation se manifeste également par tout un ensemble de réalités concrètes :


Focus Viticulture

52% des acteurs utilisent des outils connectés sur leur vignoble. Les outils les plus utilisés sont la station météo connectée (30%) et les outils d’aides à la prévision de maladie (26%) 

 30% des acteurs sont intéressés par l’utilisation de drones dans les vignes

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Focus Equipement & Logistique 

60% des acteurs sont intéressés par les logiciels de traçabilité / gestion parcellaires

60% d’entre eux utilisent 1 à 3 applications digitales. 55% font un suivi digital des livraisons.

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Focus Commercialisation

82% des acteurs sondés disposent d’un site internet dédié à leur activité

40% d’entre eux disposent aussi d’un site e-commerce

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Focus Communication 

21% des répondants ont du personnel dédié à la communication digitale

75% sont présents sur au moins un réseau social, majoritairement Facebook

Les réseaux sociaux sont devenus le 3ème outil de communication principal utilisé par les acteurs du vin (au même niveau que le téléphone et derrière l’email et la visite au domaine)

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Focus Formation 

Cette catégorie a été créé pour questionner le répondant sur son appétence à investir / se former au digital.

Preuve de l’intérêt que le digital suscite, plus de la moitié (56%) des répondants déclarent vouloir se former au digital. Les acteurs souhaitent pouvoir mieux maîtriser la communication sur les réseaux sociaux (53%), mieux connaître les outils numériques dans la vigne et dans le chai (44%), les pratiques viticoles ayant un impact sur l’environnement (35%) et la gestion des logiciels graphiques et retouches photos (31%), et enfin apprendre à mieux développer leur site e-commerce (29%).

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De réelles disparités dans la digitalisation entre les activités et selon la taille des exploitations.

Le score global de 47pts/100 pour l’ensemble du vignoble français cache cependant des différences significatives, en tout premier lieu selon les fonctions/activités concernées :

Avec un score de 40pts/100, la viticulture paraît comme l’activité la moins « digitalisée ». Plusieurs explications : investissements parfois lourds pour de petites exploitations, acteurs qui se sentent moins concernés par le numérique et manifestent plus d’intérêt pour les enjeux environnementaux, etc. ; à noter que seulement 46% des répondants ont une connexion Internet dans leurs vignes et dans leurs bureaux. Un réel enjeu du maillage de l’infrastructure Internet en France est à prendre en compte pour pouvoir développer les activités numériques.

Les activités liées à la communication et la commercialisation ont des scores plus élevés de 47pts et 48pts /100, le digital étant souvent associé à l’intérêt commercial qu’il peut procurer. Les activités liées à l’équipement & la logistique est la catégorie la plus « mature » en matière de digital, avec un score de 52pts/100.


La taille des exploitations est également une variable importante en matière de digitalisation : plus celle-ci est grande, plus le score est élevé. Les exploitations de plus de 50 hectares ont ainsi un score moyen de 56pts/100, celles comprises entre 26 et 50 hectares affichent un score de 50pts/100, celles comprises entre 6 et 25 hectares ont un score de 44pts/100. Les exploitations de moins de 5 hectares ont le score le plus faible, à 37pts/100.


Le baromètre Vin & Société sur les usages numériques permet également de comprendre les freins existants à la digitalisation : le manque de temps est cité à toutes les étapes de production et de la vente de vin. Le manque de ressources financières arrive en 2ème position. Et encore ¼ des répondants ne perçoit pas l’intérêt du digital dans leurs activités.

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Méthodologie de l’enquête

Vin & Société a réalisé le 1er baromètre des usages numériques de la filière en partenariat avec le Crédit Agricole et en collaboration avec la société d’études marketing Symetris. Un questionnaire comprenant une cinquantaine de questions a été soumis à un panel représentatif du vignoble français (quotas par régions basés sur les chiffres de France AgriMer). L’enquête a mobilisé plus de 1 000 répondants comprenant 90% d’exploitations viticoles (taille moyenne des exploitations entre 6 et 25 hectares et moyenne d’âge à 49 ans), 7% de caves coopératives et 3% de négociants.

Les différents scores, notamment la note moyenne de 47 points sur 100, résultent de l’agrégation de notes pondérées jugeant différents critères clés de digitalisation.

 

Retrouvez le Communiqué de Presse du Baromètre des usages du numérique de la filière vin

Retrouvez les infographies des scores par catégories (Viticulture, Equipement et Logistique, Commercialisation, Communication et Formation)